Comment le leadership positif peut nous aider à nous reconstruire après un échec et à impulser le changement

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Tout d'abord, je tiens à vous remercier tous de m'accompagner dans ce parcours vers le développement d’un état d’esprit plus positif.

J’ai été ravi d’atteindre le cap du million de téléchargements pour mon podcast en février. 

Si vous découvrez le concept, j’ai créé une série de podcasts de 5 minutes qui expliquent les 9 Pouvoirs du Leadership Positif. Vous pouvez écouter le dernier épisode « Apprendre à construire avec les autres » ici :

Poursuivons notre développement et notre croissance en appliquant ce que nous avons appris ensemble pour faire la différence. 

Ce mois-ci, nous voyons comment vous pouvez vous reconstruire après un échec.

Lorsque Douglas Conant , ancien Président & PDG de The Campbell's Company et fondateur de ConantLeadership, a perdu son poste de Directeur Marketing dans une société de jeux, sa première réaction a été de se considérer comme une victime. Il était en colère et effrayé. Mais après avoir été mis en relation avec un conseiller, Doug a été invité à écrire l’histoire de sa vie. Grâce à cet exercice et accompagné d’un coaching, Doug a pu acquérir une compréhension plus profonde et une reconnaissance de son parcours et de ses réussites. Cela lui a permis de changer de perspective, de se recentrer sur ses valeurs et ses forces, et de planifier une nouvelle carrière réussie.

Écrire l’histoire de sa vie peut être une expérience transformatrice, aidant à se reconstruire après une épreuve.

Vous pouvez écouter ma conversation avec Doug ici : 

Si vous voulez accomplir des choses extraordinaires, il faudra d’abord grimper la montagne des “non” avant d'atteindre un “oui”.

Les sportifs de haut niveau comme Michael Jordan le savent, tout comme Bertrand Piccard , que j’ai interviewé pour le podcast en février. En tant qu’écologiste et pionnier de l’aviation, Bertrand a partagé des ressources fascinantes sur le pouvoir de l’échec. 

Voici trois points clés et concrets à retenir : 

1. Reconnaître que l’échec est une tragédie 

1. Savoir que c’est un échec uniquement si vous arrêtez d’essayer 

1. Comprendre les raisons de l’échec, se remettre en question et réessayer d’une manière totalement différente 

Bertrand a tenté trois fois de faire le tour du monde en montgolfière. Après deux « échecs magistraux », il a réussi la première circumnavigation du globe sans escale en ballon. Il a réitéré l’exploit en 2016 avec un avion solaire, le Solar Impulse, et en 2028, il tentera de faire le tour du monde à bord d’un avion fonctionnant à l’hydrogène vert.

Son envie de réaliser l’impossible est dans son ADN, mais chacun peut s’inspirer de sa manière d’aborder l’échec, qui le pousse sans cesse à atteindre ses objectifs, même lorsque les chances semblent minces.

Si vous parlez français, vous pouvez écouter ma conversation avec lui ici (ou traduire la transcription pour en savoir plus) : 

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Je vous encourage à en apprendre davantage sur les travaux inspirants de Bertrand et sur son engagement environnemental en ligne, et à découvrir les détails de son prochain défi extraordinaire ici : 

Accepter l’échec puis en tirer des leçons n’est jamais simple, mais peut être transformateur. C’est pourquoi l’ancien entraîneur principal des Seattle Seahawks, Pete Carroll , a su créer une culture dans laquelle ses joueurs se sentent en sécurité pour tenter — et parfois échouer. Pete m’a dit :

Nous devons créer un environnement dans lequel les gens se sentent autorisés à prendre les risques nécessaires pour découvrir leurs limites… Ils doivent sentir qu’ils sont soutenus, ce qui leur permet alors d’explorer des territoires inconnus auxquels ils ne se risqueraient pas sans ce sentiment de confiance.

Une équipe à l’état d’esprit figé peut ne jamais échouer, mais elle ne grandira ni n’évoluera non plus. Une équipe ayant un état d’esprit de développement saura tirer parti de ses échecs pour progresser et atteindre un succès plus grand. 

Lorsque nous avons adopté cette culture du développement chez Microsoft, il y a eu de nombreuses discussions autour du fait qu’il est possible de garder cet état d’esprit tout en rendant les gens responsables en même temps. Comme Pete, nous avons découvert qu’il est tout aussi important de récompenser la prise de risque, qu’elle aboutisse ou non à un succès, que de récompenser les réussites.

Je suis heureux d’annoncer que je serai prochainement rejoint sur le podcast par l’universitaire et psychologue Angela Duckworth, qui a développé le concept d’état d’esprit de développement. Son best-seller, Grit, démontre que la combinaison de la passion et de la persévérance est la marque des grands leaders, et que nous devons tous accepter de parfois échouer. Lisez cet ouvrage pour patienter jusqu’à notre échange : https://angeladuckworth.com/grit-book/

Je pense qu’il est important de rester optimiste sur notre capacité à relever les défis auxquels notre planète fait face. Si nous n’essayons pas, rien ne changera. Mais ce que nous entreprenons ne réussira pas toujours. Cela ne signifie pas qu’il faille abandonner, au contraire, apprendre, s’adapter, évoluer. C’est ainsi que raisonnent tous les entrepreneurs à succès. Ils transforment les revers en moteur pour aller de l’avant.

Baronne Martha Lane Fox était une entrepreneure tech pionnière dans les années 1990 et a connu les hauts et les bas de la culture des startups de cette époque. Aujourd’hui, elle trouve son épanouissement en tant que philanthrope, dirigeante publique et chef d’entreprise. Elle conserve son esprit entrepreneurial pour résoudre des problèmes sociétaux, tout en ayant compris qu’il n'y a pas qu’une seule voie vers la réussite :

“C’était bien, bien plus difficile que ce que j’avais imaginé au début du parcours, et j’ai clairement péché par excès d’optimisme en définissant un grand objectif, en essayant de mobiliser tout le monde – en agissant comme l’entrepreneur classique, avec une grande vision, et en échouant misérablement. Et en y repensant, j’aurais aimé faire les choses autrement. J’aurais aimé adopter une approche plus ascendante. J’aurais aimé écouter davantage certaines des communautés engagées dans ce travail depuis longtemps, et celles qui avaient réellement besoin d’aide...”

Vous pouvez écouter plus de cet échange avec Martha ici :

Alors, la prochaine fois que vous faites face à un revers, prenez le temps de la réflexion, mais n’oubliez pas d’aller de l’avant. Que pouvez-vous faire différemment la prochaine fois ? À qui pouvez-vous demander de l’aide ? Ne tombez pas dans un cycle de pensée négative ni de reproches. Adoptez un état d’esprit positif et vous trouverez le chemin à suivre.

Bien à vous. 

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