Comment le leadership positif libère les opportunités

Bienvenue dans la dernière édition de ma newsletter Positive Leadership & You.

Le soutien apporté à l’édition du mois dernier montre à quel point nous valorisons tous une culture de bienveillance. Merci pour vos retours.

Ce mois-ci, nous allons explorer comment saisir les opportunités de votre croissance personnelle, comment autonomiser les autres et provoquer un changement systémique. Je partage également quelques excellentes réflexions de mes invités de podcast pour vous inspirer.

Je suis curieux – comment un état d'esprit positif a-t-il ouvert des portes pour vous et pour les autres ? Partagez vos expériences dans les commentaires ci-dessous.

En matière de développement personnel, nous devons nous demander si nous sommes conscients des opportunités qui nous entourent. Y sommes-nous ouverts ? Sommes-nous dans le bon état d'esprit pour y dire oui ?

Un état d'esprit de croissance encourage à sortir de notre zone de confort. Nous devons être prêts à aller au-delà de ce qui est facile ou « sûr » et à nous mettre au défi. C’est ainsi que l’on débloque de nouveaux chemins et des opportunités. C’est ainsi que l’on réalise notre plein potentiel.

Avec un état d’esprit de croissance, nous essayons de nouvelles choses. Même si nous échouons ou faisons des erreurs, nous les considérons comme des apprentissages qui élargissent notre point de vue et nous gardent ouverts à la prochaine opportunité. J’aime la manière dont la penseuse en affaires Whitney Johnson l’a formulé lors de notre conversation de podcast l’année dernière :

« Nous devons considérer l’échec comme un outil de création »

Lorsque l’éducateur Sal Khan m’a récemment rejoint sur le podcast, il était d’accord :

« Un état d’esprit de croissance, c’est ‘je ne sais pas à quel point je suis bon là-dedans, et la manière dont je vais le découvrir, c’est en sortant continuellement de ma zone de confort’. Je ne considère pas l’échec comme un échec. Je le considère comme une opportunité de croissance. »

Nous ne pouvons pas adopter cette croissance si notre voix intérieure nous dit ‘tu n’es pas bon à ça, tu n’y arriveras jamais’. Alors, comment arrêter les pensées négatives qui nous freinent ? Ce mois-ci, j’ai eu une discussion fascinante avec la Dre Nadia Medjad. Médecin et coach, Nadia rend la science des émotions et du cerveau très accessible pour le développement du leadership. Elle affirme qu’il y a deux choses que nous pouvons faire :

1. Remettre en question votre voix intérieure : les émotions négatives consomment l’énergie que nous devrions canaliser vers les opportunités. Nadia dit que nous devons apprendre à répondre à cette voix négative comme si nous étions notre propre avocat, en reconnaissant le commentaire négatif mais en plaidant pour les aspects positifs d’une situation. Dites-vous : ‘Et si tu essayais, et que ça se passait bien ?’.

2. Obtenir de la clarté en bougeant : Les émotions négatives comme la colère ou la peur peuvent être libérées en mettant notre corps en mouvement. Lorsque vous ruminez sur les aspects négatifs, éloignez-vous de votre bureau et faites une promenade ou une course de 10 minutes. À votre retour, après avoir libéré votre négativité, prenez une feuille de papier et faites deux colonnes : Ce qui est sous mon contrôle ? Ce qui ne l’est pas ? Vous verrez plus clairement là où vous gaspillez de l’énergie sur des choses que vous ne pouvez pas contrôler et vous centrerez votre attention sur ce qui est entre vos mains.

Pour les francophones, retrouvez les conseils de Nadia dans notre épisode de podcast. Découvrez aussi mes conversations avec Whitney et Sal pour d’excellents conseils sur le développement personnel.

Il est important pour les leaders positifs d’ouvrir des portes d’opportunités aux autres. Comme l’auteur et éducateur Akhtar Badshah me l’a dit, il s’agit de se connecter à une finalité plus grande en se mettant au service des autres.

Un exemple inspirant de ce sens du service, dont la mission est de créer la prospérité à travers l’Afrique, est Tony O. Elumelu, C.F.R. À travers sa fondation Tony Elumelu, il offre financement, formation et mentorat à environ 1 000 entrepreneurs africains chaque année. Il n’a pas vu son propre succès comme une fin en soi. Au contraire, il s’est demandé : « Quel impact ai-je ? »

Dans notre échange, Tony a expliqué :

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« Je me suis dit que ce n’est pas une question de combien j’ai sur mon compte en banque… il s’agit d’impact. Il s’agit… de partager une partie de la richesse accumulée avec les autres d’une manière qui… crée l’accès à un plus grand nombre, d’une manière qui nous aide à créer conjointement la prospérité. »

C’est ainsi que Tony se met au service des autres, en ouvrant des opportunités pour une nouvelle génération de leaders et d’innovateurs. Mais l’opportunité peut revêtir de nombreuses formes. Pour un autre invité de mon podcast, Pete Carroll, il s’agit d’offrir une visibilité et une voix aux personnes sous-représentées.

Pete a lancé une initiative appelée Amplify Voices, et dans ce cadre, il a créé un podcast avec Audrey Cavenecia. Ce qui m’a vraiment marqué, c’est qu’ils commencent chaque entretien par une simple question : « Qu’avez-vous sur le cœur ? » Cela donne le ton d’un espace sûr et positif où chacun se sent libre de s’exprimer pleinement, de partager ce qu’il a dans le cœur et dans l’esprit. Cette plateforme crée une belle opportunité pour que leur travail, leur art, leur message – peu importe ce qu’ils ont à transmettre – soit vu et reconnu par davantage de monde.

J’encourage chacun d’entre nous à réfléchir à l’impact que nous apportons au service des autres. Partageons-nous notre chance, notre savoir, notre plateforme, notre temps ? Pourrions-nous aider à créer un espace où d’autres peuvent raconter leur histoire ? Concentrons-nous sur l’impact que nous pouvons générer par notre propre générosité.

Pour encore plus d’inspiration, écoutez les conversations avec Akhtar, Tony et Pete.

Les leaders positifs sont clés pour amplifier un impact positif. Il s’agit de trouver ou de créer des opportunités de changement systémique, afin de laisser un monde meilleur derrière nous. Il s’agit de s’attaquer aux causes profondes des problèmes, pas seulement aux symptômes, et d’élargir les opportunités pour tous.

En avril dernier, j’ai accueilli Bill Drayton, pionnier de l’entrepreneuriat social et fondateur d’Ashoka, sur le podcast. Si le changement systémique est un concept nouveau pour vous, l’explication de Bill va vous éclairer : il ne s’agit pas de donner un poisson à quelqu’un ou de lui apprendre à pêcher, mais de révolutionner l’industrie de la pêche.

Le but ultime d’un entrepreneur à impact positif est de transformer le système dans lequel il opère. Cela afin que les effets d’entraînement bénéficient au plus grand nombre possible. C’est un changement positif à grande échelle.

Chez Microsoft, notre programme Entrepreneurship for Positive Impact suit ce principe, en saisissant les opportunités de faire évoluer des solutions transformatrices à l’échelle du système, comme ICE Commercial Power. Au-delà de fournir de l’énergie propre aux entreprises locales au Nigeria, ICE forme les jeunes de la communauté, changeant ainsi la perception des énergies renouvelables à la base, pour que la nouvelle génération adopte dès le départ une approche durable de l’énergie.

Un changement transformationnel comme celui-ci devient possible lorsque nous révisons notre manière de penser un système ou un cadre qui ne fonctionne pas dans l’intérêt général. Il s’agit de penser différemment pour introduire de nouvelles structures aux résultats plus équitables. Il s’agit de considérer un problème sous différents angles, en écoutant toutes les voix – des gouvernements aux communautés, en passant par les entreprises.

En 2021, j’ai eu le plaisir de discuter avec une autre entrepreneure sociale inspirante, cofondatrice de Catalyst Now, Jeroo Billimoria, dont la vision du changement systémique est de saisir l’opportunité d’apprendre des autres et de tirer parti de leurs talents. Elle a expliqué :

« Si vous rassemblez beaucoup de petits acteurs et que vous les écoutez en valorisant leurs forces, un changement collectif peut aller plus vite. »

Libérer des solutions de transformation peut se faire beaucoup plus rapidement à travers des partenariats. C’est pourquoi je suis enthousiasmé par la collaboration que nous avons lancée entre Ashoka et Microsoft.

Apprenez-en plus sur la manière d’évoluer à grande échelle avec Bill et Jeroo dans le podcast, et regardez la discussion vidéo que j’ai eue sur le changement systémique avec Arnaud Mourot d’Ashoka.

J’espère que vous êtes inspiré non seulement à saisir ou créer des opportunités, mais aussi à œuvrer ensemble pour un impact positif dans la société.

A très bientôt,

jp